Henry, poussé par son père, accélère toujours davantage, pour mieux oublier. La nuit, seul face à la mer, il entend les voix de ceux qu'il a fait taire. Henri se désespère.
Alors que presque tout dans l'époque où nous vivons nous incite à augmenter la cadence, Pierre Gagnon nous invite à ne pas céder, à plutôt ralentir. «La vitesse promet plus qu'elle ne donne, vraiment. On ne le dira jamais assez.» Son roman est traversé par un souffle d'authenticité et de gravité qui prend au cour.
Note: 7/10
Aucun commentaire:
Publier un commentaire